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Incógnita

Incógnita Incógnita (Énigme), c'est le nom que nous avons donné à l'effigie qui préside et veille sur le site Arqueología Ecuatoriana, depuis toutes les fenêtres. Son origine est anecdotique, comme presque tout d'ailleurs dans la pratique archéologique équatorienne. Il s'agit d'une pièce unique, sans contexte connu, tombée entre nos mains de façon très paradoxale.

Interprétation iconographique

Silla Manteña

Généralités


Protection du Patrimoine à Morona Santiago PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Catherine Lara   
Vendredi, 05 Septembre 2008 19:50

Le terme "découverte" est l'un des plus utilisés dans la littérature archéologique. Dans certains cas, cet emploi généralisé exige néanmoins une précision éthique particulière. Découverte pour qui? Pour la science, sans aucun doute, mais peut-être pas pour les habitants actuels des sites, pour qui ces-derniers font partie du quotidien depuis des années voire des générations.

C'est le cas de Don Vicente López, propriétaire du terrain où se trouve une impressionnante structure en pierre, sur le mont Nueva Zaruma, cours inférieur du fleuve Cuyes (province de Morona Santiago). Le secteur de la vallée du fleuve Cuyes compte d'importants complexes de ruines précolombiennes qui ont été étudiées par Antonio Carrillo, Paulina Ledergerber et Ernesto Salazar; les contributions de Anne-Christine Taylor et de Peter Ekstrom sont également à souligner

Mise à jour le Vendredi, 14 Août 2009 10:46
 
Musées Municipaux: Quevedo a déjà le sien PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Mardi, 26 Août 2008 13:58

Beaucoup de mairies dans le pays ont des musées qui présentent au public un échantillon des valeurs culturelles de leur région, parmi lesquelles l'archéologie a souvent une part importante. La ville de Quevedo a ouvert il y a peu une vitrine où l'on offre au visiteur une sélection d'objets appartetant aux cultures précolombiennes anciennement installées sur leur territoire. Le musée est visité par les étudiants et la jeunesse en général. En principe, les musées remplissent une fonction pédagogique importante, raison pour laquelle il est très important qu'ils comptent sur l'information adéquate pour transmettre un message cohérent sur l'histoire ancienne de la région. Les promoteurs culturels ont l'obligation de veiller sur la pertinence du message.

Ce qui peut être discutable dans ces efforts est la façon à travers laquelle ces collections archéologiques exhibées sont acquises. La façon la plus courante est souvent l'achat de collections à des "ramasseurs" d'objets anciens, ce qui dans la plupart des cas a un antécédent qui n'est pas très heureux pour la protection ou la préservation du patrimoine. Les collections achetées sont, en général, le fruit de travaux de fouilles clandestines, où ceux que l'on connaît sous le nom de "huaqueros" (pilleurs, ndt) recherchent des objets archéologiques pour ensuite les revendre à des prix variables. Le pire ennemi de l'archéologie est le marché ou, dit d'une autre façon, le pire crime qui puisse être commis contre notre histoire ancienne est de lui mettre une valeur commerciale. En termes de l'offre et de la demande, s'il n'y a pas d'acheteurs, il n'y a pas de vendeurs... Les autorités locales doivent réfléchir sur cet état de fait avant de se doter de vitrines où l'on pourrait bien être en train d'exhiber une page noire de l'histoire récente...

Lire l'article complet dans El Comercio

 
Le site archéologique de Agua Blanca et son musée PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Catherine Lara   
Mercredi, 11 Juillet 2007 22:54

La commune de Agua Blanca se trouve dans le Parc National de Machalilla (province de Manabí). Elle s´étend sur 55000 hectares et est visitée par 8000 touristes chaque année en moyenne.

Cette zone du parc national s´articule autour d´une vallée (celle de Buenavista), et des monts qui l´entourent. Elle est recouverte d´une végétation caducifoliée, c´est-à-dire, par des arbres et arbustes qui perdent leur feuillage pendant la saison sèche afin de protéger leurs racines, peu profondes. Parmi les différentes espèces végétales originaires de la région, on peut citer le formager, le cerisier, et le barbasco. Au niveau de la faune, l´on trouve également des biches, des singes et des ours fourmiliers.

Du point de vue administratif, le secteur se trouve sous la garde de la communauté de Agua Blanca. Son patrimoine archéologique est de fait géré par une équipe composée par plusieurs familles originaires de l´ endroit.

Les activités de tourisme archéologique proposées par les habitants de la communauté incluent des visites guidées aux différents sites localisés dans le parc, ainsi qu´au musée archéologique de Agua Blanca.

Mise à jour le Vendredi, 14 Août 2009 07:56
 


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