Incógnita (Énigme), c'est le nom que nous avons donné à l'effigie qui préside et veille sur le site Arqueología Ecuatoriana, depuis toutes les fenêtres. Son origine est anecdotique, comme presque tout d'ailleurs dans la pratique archéologique équatorienne. Il s'agit d'une pièce unique, sans contexte connu, tombée entre nos mains de façon très paradoxale.
La présence de musées en Équateur a eu sa propre dynamique, et beaucoup d'entre eux sont passés d'espaces froids, obscurs et statiques, à des espaces de contenu, qui revitalisent le côté quotidien des divers moments de notre première histoire; beaucoup d'entre eux ont aussi tenté de rompre l'idée d'éduquer ou de transmettre un discours sous la contrainte la formalité du système éducatif, et se sont convertis en des espaces de connaissance, à travers l'intériorisation des diverses thématiques, et la création d'espaces ludiques qui laissent place à la créativité, l'imagination et le contenu.
La rédaction propose d'ouvrir un espace de débat et de réflexion sur les contenus et les discours qui conduisent à la création de musées qui intègrent la pensée interculturelle et diverse propre à nos cultures bâtisseuses perpétuelles de mémoire, brisant aisni les visions homogénéisantes et statiques du passé, récurrentes dans le discours officiel.
Il est nécessaire d'établir un dialogue critique face à un procès de globalisation qui tend à désarticuler les identités propres à chaque culture, et à méconnaître le cumul de savoirs ancestraux présents dans la culture matérielle.
Cet espace sera celui qui rehaussera le rôle de la diffusion des musées de site, en tant que scénarios de construction de mémoires et d'identités régionales.
Inaugurée le 5 novembre dernier au Musée Pumapungo (Ministère de la Culture et du Patrimoine - Cuenca), l'exposition que voici présente le travail de thèse mené par Catherine Lara (Université Paris Ouest/UMR7055) entre 2014 et 2015 dans le cadre du projet ANR DIFFCERAM, dirigé par Valentine Roux. Cette recherche est issue des enquêtes ethnographiques réalisées dans une communauté amazonienne et cinq localités andines (Sierra) du sud de l’Équateur (espace géographique communément appelé Austro) : Gualaquiza (province amazonienne de Morona Santiago), San Miguel de Porotos (province de Cañar), Sígsig, Nabón et Chordeleg (province d’Azuay), Taquil (province de Loja). Cette étude ethnographique y a ainsi révélé trois grandes techniques de fabrication de la poterie : modelage et battage (avec leurs variantes), colombinage et tournage. Le texte que voici vise à présenter chacune de ces techniques, en suivant pas à pas les étapes de fabrication des récipients, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la cuisson des pots. En dernier lieu, l’étude cherche à montrer dans quelle mesure la céramique actuelle du sud de l’Équateur reflète les divers processus historiques qui ont marqué la région dès l’époque précolombienne.
Plus d'informations… Catalogue de l'exposition [PDF]
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El Ministerio de Cultura del Ecuador, mediante el Sistema Ecuatoriano de Museos (SIEM), propone dos documentos a la descarga : el Directorio de Museos del Ecuador y el Folleto de la Red de Museos.
Descargar el Folleto de la Red de Museo [PDF] Descargar el Directorio de la Red de Museo [PDF]
Nous présentons la proposition du SIEM et la Politique Nationale des Musées générée à partir des résultats de la Première Rencontre Nationale de Politique des Musées (2010) et du Cadastre Équatorien des Musées (2011).